Maurice Blanchot et l’Allemagne

20,00 

  •  Hugues Choplin, Eric Hoppenot, Alain Milon (dir.)
  • Langue française
  • 322 pages
  • ISBN : 978-2-84016-360-2
  • Date de publication : 2020

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Informations complémentaires

Poids 0,455 kg
Dimensions 17 × 20 cm

Alain Milon – Maurice Blanchot… vers quel paysage allemand ?
Hugues Choplin – « Une scène primitive ? »


Scènes de lecture

Sébastien Galland – Maurice Blanchot et Maître Eckhart. Expérience du dehors et anéantissement mystique ;
Alain Milon – Blanchot à la rencontre du possible leibnizien ?
Martina Bengert – Parler et être parlé : Blanchot – Schlegel – Novalis ;
Arthur Cools – Wozu Dichter in dürftiger Zeit ? Le neutre et la question du sacré : Blanchot à partir de Hölderlin ;
Gerhard Poppenberg – La littérature en quête de son essence : Blanchot, lecteur de Heidegger ;
Deborah M. Hess – « L’attente » de Maurice Blanchot et la conception heideggérienne du temps ;
Riccardo Rinaldi – De l’image à l’écriture. L’expérience de la mort dans la pensée de Heidegger et Blanchot ;
Hugues Choplin, Pierre Steiner – L’écriture par fragments : question profonde ou solutions en surface ? Blanchot et Wittgenstein ;
Giulia Agostini – La pensée du silence : Blanchot, Wittgenstein et Schelling ;
Vivian Liska – Un même autre, un autre même. Maurice Blanchot et Walter Benjamin ;
Aukje van Rooden – « Quand je dis Brot et quand je dis pain ». Intraduisibilité et communauté chez Blanchot et Benjamin ;
Dirk Weissmann – « Parle, toi aussi » – Blanchot lecteur de Celan ;
Olivier Morel – Centre invisible, centre absent. Les poétiques berlinoises de Blanchot.

Scène primitive

Éric Hoppenot – « La scène primitive, un noyau » ?
Bertrand Renaud – Une « scène primitive » : lieu et non-lieu du désastre ;
Antoine Philippe – La naissance d’un écrivain du désastre ;
Olivier Goujat – L’innocence du désastre. (Une « lecture d’enfance ») ;
François Brémondy – Ni Dieu, ni monde.

Présentation des auteurs 

Dès ses premières critiques littéraires, Maurice Blanchot a commenté les plus grands écrivains allemands: Kafka, Thomas Mann, Rilke, Goethe, Eckermann, Hölderlin, Nietzsche, Musil, Broch, Hesse, Celan… Blanchot a toujours lu en allemand. Il connaît parfaitement la philosophie de Hegel à Heidegger, de Scholem à Adorno, ainsi que les œuvres critiques de la littérature et la philosophie allemandes. La plupart de ses œuvres portent d’ailleurs les traces de la culture allemande: les romantiques pour l’écriture fragmentaire, Kafka pour les premiers romans, ou encore Thomas Mann pour certains motifs littéraires. Il n’est pas rare en fait de trouver dans les romans ou les récits de Blanchot des citations à peine réécrites de certaines œuvres germanophones.

Cet ouvrage a pour intention de faire le point sur ces correspondances de pensée tout en insistant sur des auteurs plus secondaires pour Blanchot comme Maître Eckhart, Leibniz, Novalis, Heidegger, Wittgenstein, Schelling, Benjamin, Freud…